Comités d’intérêts de quartier : bientôt 40 ans de démocratie de proximité !
Alors que la Ville d’Épinal a lancé cette année son premier budget participatif écocitoyen, elle a décidé d’y associer étroitement les Comités d’intérêt de quartier qui, depuis près de 40 ans, animent la vie de la Cité des images et représentent les habitants.
L’histoire commence en 1983
La municipalité affiche sa volonté politique de « rassembler ses quartiers, donner à notre ville une nouvelle image urbaine en créant les conditions de l’écoute et du dialogue ». L’idée de la participation du citoyen aux décisions qui le concernent est alors une idée relativement nouvelle pour une ville moyenne mais elle fait rapidement son chemin à Épinal : en moins de deux ans, dix comités d’intérêt de quartier sont créés et, très vite, la plupart des habitants les désignent d’une syllabe en parlant de leur « CIQ ».
L’initiative de plusieurs présidents de CIQ, la décision de bâtir un Comité de liaison inter-quartier (CLIQ) s’officialise le 19 janvier 1993. Le premier mis en place a été celui du Saut-le-Cerf en avril 1983, puis les CIQ Ouest, et Sud-Est suivi de celui du secteur de la Vierge en juin 1984. Durant l’hiver 1984-85, naissent les CIQ Rive gauche, Saint-Laurent, et Rive droite ; et au printemps 1985 viendra le tour des secteurs Champ du Pin et Justice. Enfin, le CIQ Est se constitue le 14 septembre 1985. Les CIQ constituent une force de proposition et de réflexions sur les questions d’intérêt général. Ils ont pour règles celles de la concertation et de la participation dans le but d’améliorer sans cesse le cadre de vie.
Quels rôles pour le président d’un CIQ ?
Le président d’un CIQ a un rôle de représentation des quartiers auprès des différentes instances locales. Il coordonne également les activités des CIQ et participe aux réflexions lancées par la municipalité sur de grands projets tel que la circulation ou l’urbanisme…
Le CLIQ (Comité de liaison inter-quartier) est présent dans diverses commissions, les comités de pilotage de la charte pour l’environnement, le réaménagement du centre-ville, ou encore le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance.
Ainsi, avec les dix CIQ rassemblés au sein du CLIQ, un dialogue permanent est établi entre les habitants et la municipalité. Pour les habitants, cette concertation est un outil essentiel de proposition et d’appropriation tandis que pour la municipalité, c’est un moyen unique d’adapter les projets aux souhaits de plus grand nombre.