Tous au Musée de l’Image !
Après plus de six mois de fermeture, le musée de l’Image a rouvert ses portes au public le 19 mai dernier. Outre l’exposition permanente, vous pouvez découvrir la mini-exposition “À bicyclette” ! et, à partir du 26 juin, l’exposition temporaire “Aux origines de la bande dessinée : l’imagerie populaire” : l’imagerie populaire.Les mesures sanitaires restent appliquées (distanciation, jauge, gel hydroalcoolique, masque obligatoire, réservations…).
MINI-EXPOSITION ”À BICYCLETTE !”JUSQU’AU 26 SEPTEMBRE 2021
Le pégase à pédales, le biclou, la petite reine, tous ces noms pour désigner un seul et même objet : le vélo. Synonyme de vitesse et de liberté mais aussi souvent de chute, la bicyclette est rapidement devenue l’un des sujets favoris de l’imagerie populaire. Celle-ci joue souvent la carte de l’humour en mettant en scène des situations et des accidents plus grotesques les uns que les autres.
Mini-exposition conçue par Saskia Andreux-Claudel, étudiante en Master 2 « Patrimoine et musée », à l’occasion des Championnats de France de cyclisme sur route qui se dérouleront à Épinal du 17 au 20 juin 2021.
EXPOSITION ”AUX ORIGINES DE LA BANDE DESSINÉE : L’IMAGERIE POPULAIRE”, DU 26 JUIN 2021 AU 2 JANVIER 2022
La bande dessinée n’a pas toujours eu bonne presse. Si elle représente actuellement un secteur prolifique en librairie, elle a mis longtemps à se départir de sa réputation de « sous-littérature ». À bien y regarder, son succès actuel fait écho aux disciplines populaires dans lesquelles elle plonge ses racines : la caricature politique, le dessin de presse et l’imagerie. Cette dernière, en mêlant dès le 18e siècle texte et image afin de constituer un récit continu et séquencé, ouvre très tôt la voie. Les quelque 200 œuvres sélectionnées pour l’exposition, issues de collections publiques et privées, montrent cette filiation : des historiettes« en gaufrier » typiques de l’imagerie d’Épinal aux premiers « récits en images » du Suisse Rodolphe Töpffer (1827) considéré comme le père de la
bande dessinée, des caricatures anglaises aux histoires loufoques de Gustave Doré, le musée de l’Image explore les fondements de la bande dessinée. L’exposition accorde d’autre part une place particulière à la jeunesse vers laquelle les éditeurs français se sont rapidement et préférentiellement orientés, avec une section consacrée à deux grandes maisons concurrentes de la fin du19e siècle : Albert Quantin à Paris et l’Imagerie Pellerin à Épinal.
L’exposition s’inscrit dans le dispositif« 2020-21 Année de la BD ». Elle est soutenue par le ministère de la Culture – DRAC Grand Est et par la revue Les Arts dessinés.